Hello !
Ces deux derniers mois ont été placés sous le signe de la brutalité. Je vous laisse apprécier.
The Dillinger Escape Plan – Disassociation (2016)
Genre : Mathcore
C’est avec ce titre évocateur que le groupe annonce sa séparation après cet ultime album et la tournée d’adieu qui s’en suit.
Pas de détours, toujours pas de sentiments et comme à l’accoutumée, ça commence par un uppercut en plein dans la face avec Limerent Death. Le rythme reste soutenu, les compos d’une technicité et complexité à toute épreuve, s’aventurant parfois dans un electro/indus (« Fugue« ) assez improbable mais pas incohérent dans cet album.
Bref ça cogne, ça fait des bleus partout et on regrette déjà que ce soit fini.
Ma note : 7/10
Á écouter si vous aimez : Converge, Meshuggah, le hardcore bien complexe
Carpenter Brut – EP III (2015)
Genre : Electro/synthwave
Comme le nom de groupe ne le laisse pas présager, il ne s’agit pas là d’un hommage à John Carpenter, bien que la musique ici soit largement inspirée des films d’horreur/séries B des années 80 avec son flot de synthés dézingués et hypnotisants, avec un univers visuel très empreint de cette période, comme en témoigne (par exemple) le clip Turbo Killer.
C’est calibré pour la danse en short à paillettes, prouvant ainsi que les années 80 ne sont pas mortes.
Ma note : 7/10
Á écouter si vous aimez : Perturbator, la musique électro des années 80, les vieux synthés
Apocalyptica – Shadowmaker (2015)
Genre : Metal symphonique / Musique classique rock’n’roll
Les Finlandais d’Apocalyptica, célèbres pour leurs reprises aux violoncelles de Metallica, ont sorti cette galette l’an dernier. Un Shadowmaker un poil déroutant avec pas mal de chants puisque les Scandinaves sont adeptes du tout instrumental (ce qui est une aubaine quand on fait du metal avec des instruments de musique classique).
J’ai eu une impression d’écouter du vieux power-metal des 70s ou 80’s, style auquel je suis peu habituée et finalement, il s’avère que cet album s’écoute bien mieux… en concert !
Chose faite donc en novembre dernier où les pistes sont bien plus énergiques que sur la version studio, notamment pour une piste comme House Of Chains (peut-être parce qu’on a eu droit à un autre chanteur en live ?)
Ma note : 6/10
Á écouter si vous aimez : Epica, Nightwish, le mélange des genres en général
Mary Bell – Mary Bell LP(2016)
Genre : Punk/Riot grrrl
Je ne peux pas terminer l’année sans vous parler du premier album de mes petits chouchous de Mary Bell.
Là non plus, pas de pitié, pas de sentiments chez le quatuor parisien, l’intro de Empty Puppet fait passer Joan Jett pour une gentille petite fille, ça sent la crasse, la bière, la colère (« I hate you » est devenu mon hymne perso) et c’est… made in France, alors que leur son est résolument anglais (« The Plague« ).
Définitivement, Mary Bell est punk dans le sens le plus pur du terme du fait qu’ils s’auto-produisent et qu’ils ne se prennent pas beaucoup au sérieux.
Donc si vous vous posiez la question, non, le punk n’est pas mort, Mary Bell vient juste de le ressusciter.
Ma note : 7,5/10
Á écouter si vous aimez : Black Flag, Bikini Kill, L7, le mouvement riot grrrl
Le troisieme ep de carpenter brut diffère beaucoup des 2 premiers les rythmes et les melodies sont plus recherchées à mon avis
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Je trouve que ça suit quand même une certaine logique, même si plus abouti, j’ai quand même une préférence pour EP I mais de toute manière, Carpenter Brut, c’est le bien.
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