Le 1er juillet, je me suis rendue – encore une fois – aux Arènes de Nîmes pour assister à une des deux dates françaises de cette tournée du groupe mythiquement masqué Slipknot !
Un concert de folie, de violence et de chaleur !
Octobre 2018 : le festival de Nîmes balance les premiers noms de la programmation de 2019 et quelle surprise d’y voir Slipknot !
N’étant pas forcément une fan acharnée du groupe (jusque là, j’aimais bien les deux premiers albums), l’hésitation est grande quant à l’achat du billet (surtout à cause de son prix) Mais sous l’impulsion de l’ami Sebgob (et le visionnage de plusieurs de leurs concerts auparavant) ont fini de me convaincre d’acheter ma place.
Ce fut donc une attente longue de 9 mois mais qui en valait clairement le coup.
Juillet 2019 : C’est sous une chaleur infernale que l’ami Sebgob et moi-même nous retrouvons devant les arènes de Nîmes. On rejoint l’ombre de la terrasse d’un bar pour descendre quelques bières et scruter les spectateurs arborant divers t-shirts de groupes de metal… ou pas. On se fait d’ailleurs un petit bingo qui consiste à repérer des t-shirts de groupes qu’on voit TOUJOURS ou presque dans les concerts !
Le temps passe, 18h30 sonne et c’est l’ouverture des portes. On est encore à l’extérieur (trop occupés à boire et manger) et on écoute de loin la première partie qu’est le groupe Avatar et qui, ma foi, sonne plutôt bien. On pénètre dans les arènes alors que le groupe joue la dernière chanson de leur playlist, la scénographie est pas mal, l’occasion de m’intéresser à ce groupe un peu plus tard.
Les arènes sont déjà quasiment bondées, on est en fosse, ça s’agite doucement. Les roadies s’affairent à installer tout le matos et on sent déjà qu’on va en prendre plein la gueule quand le drapeau géant « SLIPKNOT » commence à descendre sur la scène.

#demi-mesure
21h30 : La chanson For Those About To Rock d’AC/DC résonne doucement pour laisser place à (515) et surtout le fracassant People = Shit.
Evidemment, ça pogote comme jamais ! Ça sera par ailleurs notre seule tentative de pogo avec Sebgob tellement tout le monde est survolté. Le groupe enchaine avec le mythique (sic), mettant notre cardio à rude épreuve.
Slipknot est une grosse machine de guerre comme le montre la scénographie : des écrans LED partout (notamment sur les structures où se trouvent les percussions et la batterie), un jeu de lumières incroyable et même un tapis roulant devant les machines de Craig Jones et les platines de Sid Wilson, ce dernier prenant un malin plaisir à faire le con sur ce tapis à la moindre occasion.
À plusieurs reprises, le groupe marquera quelques temps de pause (entre les projos, les masques et la chaleur environnante, y a de quoi être vite épuisé) et le chanteur Corey Taylor adressera quelques mots (parfois en français) au public avec une bonne humeur très audible !
La setlist est en béton armé, même si certains choix de titres sont surprenants (comme Vermillion mais qui permet de « souffler » un peu) et les nouveaux titres All Out Life et Unsainted du prochain album fonctionnent vraiment très bien en live et dans la fosse, c’est toujours la fête aux gros bourrins avec des wall of death bien sentis.

©Eric Canto
Il est presque 23h, le concert touche bientôt à sa fin mais c’était sans compter le rappel avec deux titres monstrueux : Spit It Out magique où Corey Taylor nous fait nous accroupir pendant bien trois bonnes minutes, minutes pendant lesquelles Shawn « Clown » Crahan fera un petit tour dans le public et plus particulièrement dans l’espace réservé aux PMR pour saluer, faire quelques photos et accolades aux fans en fauteuil roulant.
On est toujours accroupis et on attend impatiemment le moment où #8 gueulera « Jump The Fuck Up » pour que le public se lève en même temps et foutre le feu (avouez que ça claque bien !)
Surfacing conclut idéalement ce concert de tarés, une heure et demi passée à vitesse grand V !
Comme dit au début, je n’étais pas une grande fan de Slipknot mais ce live m’a mis une grosse claque !
C’est un gros spectacle certes avec des moyens de ouf mais tout est maitrisé de bout en bout et on sent une vraie sincérité de la part des musiciens quand ils remercient le public d’être là (bon à 35€ le t-shirt au merch, tu peux être reconnaissant ouais !)
Même plusieurs semaines plus tard, je garde d’excellents et très précis souvenirs de ce concert là.
Que vous aimez ou pas le metal et particulièrement Slipknot, ça vaut quand même le coup de les voir et les revoir en live ! Vivement la tournée de 2020 !

©Au Rayon Musique
SETLIST
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(515)
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People = Shit
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(sic)
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Get This
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Unsainted
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Disasterpiece
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Before I Forget
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The Heretic Anthem
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Psychosocial
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The Devil in I
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Prosthetics
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Vermilion
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Custer
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Sulfur
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All Out Life
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DualityRAPPEL
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Spit It Out
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Surfacing
Putain ta chronique retrace parfaitement ce qu’on peut ressentir pour un concert de ce gabarit ! J’ai encore du mal à m’en remettre, on va être obligés de remettre ça en 2020 !
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