TINALS 2018 JOUR 2

A vrai dire, j’hésitais beaucoup à me rendre à ce deuxième jour de festival dans la mesure où le seul artiste qui m’intéressait était Ty Segall mais ce dernier était programmé à 1h du matin (oui ! -_- )
Néanmoins, la perte de ma carte cashless m’a obligé à me rendre sur le site bien plus tôt et ce fut une aubaine…

Après avoir constaté la perte de ma carte cashless et fait du ouin-ouin à ce propos sur Twitter, les community managers du festival (au demeurant très sympas et très réactifs) me proposent de me consoler de ce désagrément en m’offrant un tas de goodies à l’effigie du festival.
Et comme j’aime bien les trucs gratuits, j’accepte et convient d’un rdv dans le patio pour me remettre mes biens.

Admirez ce joli totebag, ce petit éventail, ce faux tattoo et ces patchs à coudre

Après cela (et après avoir récupéré une autre carte cashless), je dois donc m’occuper, étant donné qu’à ce moment, il est à peine 22h et que Ty Segall ne joue que dans… 3 heures !
Je fouille donc le programme et constate que Superorganism a déjà commencé son set (et surtout, la salle est blindée) et me rabat donc sur le seul artiste programmé dans les 20 minutes qui suivent : 

yellow days

Décrit comme un mélange de « soul/surf lo-fi », je me dis que le mélange des genres à l’air intéressant et atypique. 
Armée de ma charmante compagne houblonnée, me voilà donc devant la scène où se présente un jeune homme imberbe avec une voix terriblement grave, le contraste est frappant mais musicalement, le coup de coeur est immédiat !
A mille lieues de ce que j’écoute habituellement, je me suis laissée embarquer par cette soul à la fois si moderne et si rétro (le titre Holding On en est l’illustration parfaite)

Pour l’heure, le jeune Anglais n’a sorti qu’un seul album et un EP (écoutables notamment sur son Soundcloudmais le tout est d’une qualité incroyable et sur scène, on sent une véritable sincérité et de l’émotion dans les morceaux. 
Clairement, ce mec-là va être ma bande-son pour tout cet été (je suis passablement obsédée par le titre Your Hand Holding Mine depuis le début du mois) et bien après !

 

23h10, le set de Yellow Days se termine (avec cette sensation d’être en état de grâce) et il me reste un peu moins de deux heures à attendre.
Qu’à cela ne tienne, je me repose un peu sous l’un des chapiteaux installés sur le festival abritant quelques chaises/tables en palettes, le tout situé pile entre deux scènes, programmant deux artistes diamétralement opposés : dans l’oreille gauche, Phoenix (un des groupes phares de la French Touch/pop de ces 20 dernières années) et dans l’oreille droite, Ecca Vandal, artiste Australienne mélangeant rock, hip-hop.
Le mélange des genres est assez improbable et loin d’être reposant finalement.
Après avoir trainé un peu sur les réseaux sociaux pendant ce temps, je me dirige vers le patio, non seulement pour me recharger en bière mais écouter quelques minutes du groupe Mc Baise, formation pop française.
J’accroche difficilement et retourne à l’extérieur pour assister au show de Viagra Boys.
Vendus comme l’un des groupes les plus déjantés de cette édition de TINALS, je constate que c’est loin d’être le cas. 
La performance live est bien trop carrée et trop sage. Pourtant, leur prestation sur album m’avait plutôt convaincue.
Je reste le temps de 3 morceaux et finit par me diriger devant la grande scène où doit se produire…

TY SEGALL and the freedom band

©Ingrid Angulo

Je vous ai déjà parlé de Ty Segall en mars dernier, il était donc tout bonnement IMPOSSIBLE que je loupe la prestation du Californien cette année.
Cette fois-ci, Ty Segall joue avec le concept de la liberté (d’où le nom de Freedom Band) et cela se constate avant même le début du concert.
En bonne fangirl, me voilà devant la scène pour n’en louper aucune miette. Il n’est pas encore 1h mais le groupe est déjà sur scène en train de faire les balances et dès ce moment-là, on sent que l’improvisation est de mise. Quelques riffs par-ci par-là et sans crier gare, on entre dans le vif du sujet.
Bien sûr, on a droit à des morceaux du dernier album en date, Freedom’s Goblin comme Every 1s A Winner ou encore Fanny Dog (Fanny étant le chien de Ty Segall, qui sera également l’accompagnement visuel de tout ce concert, puisqu’une photo de l’animal affublé d’une perruque est projetée sur les écrans géants situés sur la scène) mais chaque morceau est revisité, ré-instrumentalisé, donnant lieu à des jams d’une intensité incroyable où les musiciens se sentent libres de suivre (ou pas) les directives de leur chef d’orchestre du soir, de suivre la construction du morceau tel qu’il est originellement, notamment avec un Feel à rallonge, pour notre plus grand plaisir !
Bref, 1h de rock’n’roll pur à fond dans les tympans ! Ça valait le coup d’attendre aussi tard !

On se retrouve très vite pour le récit du 3eme et dernier jour de ce festival. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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