The Day Is My Enemy (Chronique)

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Lorsque ce nouvel album de Prodigy est sorti le 30 mars dernier, je me suis un peu jetée dessus comme une sauvage. Après de multiples écoutes, le constat est sans appel : ce nouvel opus est décevant.

The Prodigy, c’est LE groupe qui m’a fait découvrir le vaste monde de la musique électronique plus en profondeur, le fameux clip de Smack My Bitch Up n’y est pas pour rien, je l’avoue. (Enfin découvrir ça à 13 ans, c’est à la fois choquant et fascinant).

Mais depuis quelques temps (depuis l’album Always Outnumbered, Never Outgunned en fait) on dirait que le groupe ne fait plus l’effort de se renouveller musicalement parlant et c’est clairement le cas dans The Day Is My Enemy.

On dirait une collection de faces B ou de remix de leur précédent album Invaders Must Die, c’est notamment le cas sur des pistes comme Ibiza ou Get Your Fight On.

Ici, on se retrouve avec pas mal de mélodies certes très catchy (Rhythm Bomb, mon coup de cœur de l’album) mais parfois cheap, un peu comme de la mauvaise dance (pléonasme?) des années 1990 comme ça peut être le cas sur le morceau Rok-Weiler.

Alors il y a quand même pas mal d’énergie dans cet album, le single The Day Is My Enemy est bien foutu, Wild Frontier est audacieux (et le clip vraiment cool) et le morceau instrumental Beyond the deathray rappelle un peu le Prodigy des débuts, ce Prodigy inspiré de la techno mais qui n’en est pas tout à fait et qui est totalement taré et génial.

Force est de constater que les membres du groupe vieillissent mais garde la pêche, rares sont les groupes de electro/techno à être encore dans la course, 20 ans après leurs débuts.

Mais dans l’ensemble, The Day Is My Enemy est foutraque, au track-listing pas logique (le très dark Invisible Sun aurait très pu conclure l’album sans souci), on se passerait bien volontiers de toutes les chansons à paroles ; depuis Baby’s Got A Temper en 2002 c’est un peu devenu la marque de fabrique de Prodigy et j’ai du mal.

Alors les fans seront certainement déçus et resteront sur leur faim, pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, ça peut être une bonne découverte ; je vous conseille particulièrement les pistes suivantes : The Day is my enemy, Destroy, Beyond The Deathray, Rhythm Bomb et Invisible Sun.

Évidemment, je ne vous parle pas de l’artwork que je trouve complètement wtf.

The Prodigy est en tournée et de passage en France le 15 avril à Paris.

Ma note : 5/10

2 réflexions sur “The Day Is My Enemy (Chronique)

  1. Merci pour ta chronique.
    Je sais pas pourquoi mais j’ai trop l’impression que c’est le genre de groupe qui passe un cd en live et qui fait style de jouer sur la scène, un peu à la David Guetta ..

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    • C’est un peu le sentiment que j’ai ces dernières années.
      Après faut reconnaitre qu’ils ont su adapter leur musique aux tendances du moment mais merde, on dirait qu’ils se forcent tellement !

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